Philippe Rochat è mancato. Cordoglio nella ristorazione internazionale

E’ mancato per un malore in bici. Lo ricordo come un grande chef, uomo alla mano, generoso e disponibile. Una grave perdita. Condoglianze alla famiglia e ai suoi collaboratori.

 

Philippe Rochat.

Così ne scrive “Hotellerie et Restauration”:

“Le célèbre cuisinier vaudois, 3 étoiles Michelin, est décédé des suites d’un malaise.

Le monde de la gastronomie perd un de ses plus grands chefs. Philippe Rochat, 61 ans, est décédé lors d’une sortie à vélo, ce 8 juillet vers 9h30, près de Cheseaux (Suisse), probablement des suites d’un malaise.
Au restaurant de l’Hôtel de Ville de Crissier (Canton de Vaud-Suisse), c’est la consternation. La nouvelle est tombée en plein service. Benoît Violier et son équipe ne réalisent pas vraiment que leur père spirituel les a quittés. “Il m’a toujours soutenu”, confie Benoît Violier visiblement ému. Philippe Rochat, qui habitait juste à coté, venait régulièrement les voir.

Le célèbre cuisinier vaudois était arrivé dans l’établissement en 1980, il avait occupé tous les postes avant de devenir chef de cuisine en 1989. Fin 1996, suite au retrait de Fredy Girardet, il avait pris la direction de l’établissement et pérennisé les 3 étoiles Michelin en 1997. En 2000, le Gault&Millau français a cité l’Hôtel de Ville comme le meilleur restaurant du monde. En 2006, Philippe Rochat avait reçu l’insigne de chevalier de l’ordre national du Mérite, et en 2013, par un doctorat honoris causa. En 2012, Philippe Rochat, avait transmis le flambeau à Benoît Violier, son second, comme Fredy Girardet, l’avait fait pour lui. Il avait créé depuis une société de traiteur, RSH.

La profession sous le choc
“C’était un chef accessible, adorable et gentil”, commente le triple étoilé Michelin Maxime Meilleur. Marc Veyrat, ami de Philippe Rochat se dit consterné par la nouvelle. “C’est incroyable. En Suisse, on parlait de Philippe Rochat comme d’un marqueur. Il était le chef de file de la gastronomie suisse. Le destin est cruel, c’est une immense perte.” En cuisine, à Crissier, le chef Franck Giovannini, troisième au Bocuse d’Or 2007, affiche sa grande tristesse. “C’était mon maître, un père. J’ai travaillé dix-sept ans avec lui, c’est une expérience inoubliable et exceptionnelle. Je ne réalise pas.” Au magazine suisse L’Illustré, Philippe Rochat confiait : “Sitôt qu’on arrive sur Terre, la mort en fait partie. Il faut donc y être préparé, à tous les niveaux. Quelque chose nous attend et je pense que l’heure est écrite.” L’Hôtellerie Restauration présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

Fleur Tari”

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