da: Atabula:

Du 5 au 13 juin prochains, le numéro 5 de la rue Turbigo (Paris 1er arr.) sera dédier au ronronnement de quelques matous dociles qui se laisseront caresser par des « félins addicts ». Pendant neuf jours, une dizaine de chats se prêteront au jeu de la « ronronthérapie ». Plusieurs études ont en effet prouvé les bienfaits des vibrations du ronronnement sur le stress et l’angoisse des humains. Ceux et celles qui ont encore des doutes à ce sujet n’auront qu’à tenter l’expérience. Imaginé par la marque Purina One, le lieu sera dédié à ces moments de tendresse. De jolies races de chats seront à approcher, telles que des Maine Coon, des Sphinx, des Balinais, des Siamois ou encore des Angoras turcs.

Intérieur du bar chat (croquis)

Pour leur part, les maîtres auront l’occasion de rencontrer des spécialistes qui les éclaireront sur le bien-être de leur compagnon félin. Un vétérinaire et un comportementaliste se tiendront à leur disposition. Le Café Chat Purina One sera ouvert de 11h à 19h en semaine et de 10h à 18h le week-end. L’entrée sera gratuite. Pour préserver la sérénité des chats, trente personnes pourront rester en même temps dans le café. Les enfants seront acceptés s’ils sont accompagnés.Les Français sont de grands amoureux d’animaux de compagnie. Le pays dénombre 11,4 millions de chats, 7,4 millions de chiens mais aussi 35 millions de poissons rouges. Pourtant, ils sont encore peu nombreux à avoir découvert un bar animalier. Le concept désigne un lieu de restauration où les bêtes à poil se prêtent volontiers aux caresses, associant ainsi câlins et tasses de café.

L’offre est atypique mais loin d’être pléthorique dans l’Hexagone. Les Français ont commencé à en entendre parler au printemps 2013 lors de l’appel aux dons d’une amoureuse des félins qui souhaitait importer le concept japonais. Le projet est aujourd’hui une réalité dans le troisième arrondissement de Paris. Le succès, bien que trop discret, s’est concrétisé par l’ouverture d’une deuxième adresse (11e).

Babas des félins ou pas, les curieux peuvent aussi tenter l’expérience de la « ronronthérapie » à Lyon dans le quartier de la Croix Rousse (Le Chamourai) ou au Café des Félins de Besançon, fraîchement ouvert. Si la tendance prend de l’ampleur en France, peut-être qu’un jour les visiteurs testeront aussi les concepts à la mode outre-Manche, dédiés aux hiboux et aux renards